Un peu de douceur...
Sous le signe de Sa Justice L’homme reçoit Son précipice Dans le ventre de La Matrice L’homme se perd de piste en piste Cherchant hors de Son Principe Faisant participer l’ego Jouant au jeu de quilles Laissant miroiter les paillettes Afin de créer Lumières Artificielles Il ne voit que l’ombre de sa Propre lumière Homme ne cherche plus le Feu de ton âme Dans ces ailleurs futiles et illusoires Cherches-tu à Te rassurer pour que vers d’autres te retourner ?
Sous le Signe de Son Amour Homme reçois et donne sans compter Au-dessus de La Matrice Tu peux t’Elever ! Comme un calice accueille au lieu de douter Ne cherche plus par ton ego A te cacher, à te rassurer Élève-Toi dans La Conscience Dans La Place qu’Il t’a confiée Bien avant ta naissance sur cette terre illusionnée. Homme, Ta Radiance Existe au-delà de Ta chute Au-delà des épreuves qui te furent et seront données. Sous Le Signe du Divin Point besoin d’arrogance Homme Re-Trouve Ta Place Déshabille-toi, sans pénitence Juste Toi et Lui Car la souffrance n’est que le fruit De ta propre sentence Ton jugement obtus Homme, laisse-Lui le Temps De Te creuser, humble ciboire de terre, Laisse-Lui l’Instant pour te façonner dans le poids Laisse-Toi Naître dans Ses Bras Laisse-Toi Etre inlassablement.
Il est un Berceau Dans les Bras de Son Amour Inondé de Lumière De Nacre dorée De Diaphane irisée Sublimissime Allégorie Pour la Vie qui Renaît Et le Coeur bat Au Rythme du Tambour Et le Choeur chante Une Mélopée Silencieuse Que s'ouvre le Calice De l'Homme enfanté Qu'advienne le Temps Au-delà des temps Brume d'Argent Au coeur du Soleil d'hiver Au Sein de la Terre Mère Que dansent les Anges Sur le fil de l'Ephémère Brindille d'Eternité Sur une Portée ...
Le temps n'est pas Sa Mesure Il est utilisé seulement pour montrer à l'homme ses craintes Dire... je sais ne signifie pas ne pas se cacher Le reconnaître ce n'est pas pour se donner bonne figure Ou se cacher pour tenter l'imposture Mais se voir face à soi-même et saisir ce qui donne des ailes L'Amour porte son hôte là où il n'est jamais allé Et si même depuis le jour, Où son souffle l'a enivré L'homme peut encore hésiter Qui doit marcher sur les Pas qu'Elle aura tracés ? Des âmes bienveillantes Au coeur rempli de reconnaissance ? Qui mieux qu'Elle sait ? Qui mieux qu'Elle L'a Servi depuis qu'ils se sont Unis ? A Son Service, Elle a toujour été, Ce, depuis l'Eternité, Aujourd'hui, encore, il est tenté de lui enlever cet Héritage. Le Coeur Ardent ne pourra souffrir un nouvel outrage, Car plus fort que jamais Il donne par Elle Ce qui doit Etre Afin que l'humanité cesse de pleurer. Ainsi, Elle Le Sert... Se Reconnaître en Lui N'est pas attendre pour soi, Cela, Elle l'a saisi. Voilà pourquoi tout est dit.
Sur la pointe du Cœur Se trouve la sérénité A la pointe de l’Homme Se trouve le Verbe Aimer Gabriel me l’a dit, aujourd‘hui, Le Temps sera à la Pesée. L’organdi de ses ailes, Léger, à tire d’ailes, m’a donné La Nouvelle L’Homme est en Devenir L’Amour ne cessant de Grandir. Ne soyez pas des mots, ne soyez plus vos maux Revenez à La source Et quittez vos tombeaux ! Vos yeux enfin fermés, Sur les visions erronées, S’ouvriront dans La Vie De Votre Identité. Alors, oui, le Chœur sera Parfait, Car dans chaque dualité, l’Un est déjà Né ! A chacun Sa note, Instant de Vérité. Le Calice Plein, Demain… La Parousie sera, Amen du Temps : Ad rosam per crucem, ad crucem per rosam
Iloha, Lughini, Zhylandhya (30/07/2007)