Ô souffle de la brise
Va dire au jeune faon
Que de boire à la source
Attise encore ma soif
Pour mon aimé l'ardeur
Habite mes entrailles
Je dépose, à sa guise,
mon visage sous ses pas
Son âme est la mienne
Et mon âme est la sienne
Son désir est le mien
et mon désir est le sien
Al Hallaj
Jusqu'à ce jour j'ignorais mon Bien-Aimé
Puisque ma religion de la sienne était éloignée
L'Amour, désormais, est ma seule croyance
Où que se dirige sa caravane,
L'Amour sera ma religion et ma foi
Ibn Arabi