Je suis abonnée à une revue et voici ce qui était écrit en première page, cela date de la fin d'année 2011 :
Une suite d'ébranlements..."Ce que vous comtemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre" dit Jésus à l'adresse de ses disciples qui s'émerveillent devant le temple. Et il avait raison : en 70, les romains le détruiront. Toutes nos entreprises, même les plus grandes, sont bien fragiles.
Croyez-vous vraiment que notre civilisation occidentale et capitaliste soit éternelle ?
Ne voyez-vous pas que les crises que nous traversons, et qui ne sont peut-être que des lézardes sur la façade de nos temples - de l'argent, du plaisir et des jeux, et même de nos religions - tandis que dans les profondeurs de notre terre, des plaques tectoniques bougent ?
Notre histoire humaine est une suite d'effondrements.
Quand on fait du tourisme, on aime visiter les ruines...
Que contemple-t-on sinon les restes des civilisations précédentes sur lesquelles se sont construites les nouvelles qui, à chaque fois, se croyaient éternelles ?
Qu'on dû penser les habitants de Jérusalem lorsqu'ils ont vu les Romains détruire leur Temple, et ceux de Rome quand les Barbares ont envahi la Ville Eternelle ? Et les habitants de l'Ile de Pâques quand le dernier arbre a été abattu, ou ceux de Paris quand la tête de leur roi a roulé au pied de l'échafaud ?
A chaque fois, ce fut la fin d'un monde, mais non du monde.
Notre histoire a toujours été tumultueuse.
Jésus ne nous invite pas à l'optimisme, mais à l'espérance.
Au fil du quotidien, heureus ou malheureux, il y a de l'éternel qui se joue.
Et il le sait bien, lui qui verra sa mission réduite à rien sur la croix, du moins en apparence...
Charles DELHEZ s.j.
Ce texte m'a beaucoup "parlé" quand je l'ai lu, et je voulais vous le faire partager...