Que Dieu te soit,
Comme le vent dont on ne sait ni d'où il vient, ni où il mène;
Comme la source qui chante au plus secret,
et désaltère notre insatiable soif;
Comme le feu qui brûle et éclaire la nuit de nos fatigues;
Comme l'oiseau surtout; il s'est blotti, improbable, au creux de la poitrine, petite boule de chaleur, de tendresse, si libre...
Si libre de s'envoler à nouveau, le temps que se réveille en nos coeurs le désir de Lui.
Ph Maillard