Autonomie et choix par Sophie Riehl

AUTONOMIE ET CHOIX

Le 17 mai 2014





Par Sophie Riehl



D’un point de vue global, nous avons en fait tous la même mission, celle d’apprendre à être en Amour pour nous. Certes nous empruntons pour cela des chemins différents en adéquation avec notre personnalité, mais le but est le même.

Je suis sûre que nombre d’entre nous se demandent où ils en sont dans leur évolution spirituelle. La réponse est dans le temps que nous passons à ressentir de l’Amour pour nous, à simplement être contents d’être nous. Ce n’est certes pas de l’égoïsme, c’est une marque de respect et de reconnaissance en notre propre valeur. De plus, lorsque nous nous sentons bien avec nous-même, que nous sommes dans la plus grande pacification intérieure, nous vivons notre vie avec légèreté et sans questionnement. Le mental n’est pas trop actif, il est alors uniquement là au service de notre Être, pour nous aider à construire nos actions, sans nous perdre dans des interrogations sans fin qui déclenchent angoisses et mal-être. Pratiquant ainsi l’appréciation, la légèreté et la gratitude, nous nous sentons libres et disponibles, et nous pouvons offrir cela aux autres. Ainsi, si nous pouvons simplement nous réjouir d’être nous, dans l’accueil de notre quotidien, nous pouvons sentir que nous sommes réellement dans notre réalisation et sur le chemin de notre Ascension. Nous avons réussi à nous placer dans notre espace personnel, rayonnant notre Lumière de l’intérieur vers l’extérieur.

Puisque nous nous reconnaissons dans notre valeur et notre estime personnelle, nous n’avons plus besoin d’adhérer à une quelconque reconnaissance ou approbation extérieure. Prenons conscience que lorsque nous cherchons à satisfaire l’autre par peur d’être abandonné ou rejeté, nous nous oublions et nous subissons le monde de l’autre. Nous ne sommes plus acteur de notre Vie, mais en réaction par rapport à l’extérieur. Certes, nous pouvons avoir des affinités, partager la même idéologie, les mêmes plaisirs, mais nous l’exprimons tous d’une manière unique. Nous avons chacun notre chemin même si certains de ces chemins sont parallèles.

Ainsi, c’est en devenant l’observateur de notre Vie dans une attention bienveillante que nous pouvons saisir ces instants où nous ne sommes pas encore totalement nous-mêmes, où nous nous comparons, jugeons, mesurons … en rapport avec l’autre, qui n’exprime que sa propre vision du monde. Nous pouvons aussi inconsciemment prendre en charge le monde de l’autre, sa problématique, sa souffrance, ses soucis, par solidarité, pour le soulager, par besoin de se sentir utile, pour sauver… Ce n’est pas notre rôle, nous ne sommes pas venus porter l’autre, nous sommes venus nous réaliser, nous libérer de nos propres conditionnements pour retrouver notre liberté intrinsèque, naturelle, d’être Divin. La véritable libération passe donc par la désolidarisation du monde de l’autre, et l’approbation de notre propre Univers.






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